Lors des élections présidentielles de 2007, beaucoup de réactions diffèrent entre partis politiques sur le thème de l'homoparentalité. Les différents choix proviennent des opinions politiques, du niveau sociale et de l'éducation.  

Les hommes politiques de la gauche sont pour l'homoparentalité. Ils pensent que c'est un des grands progrès dans la société. Le Parti Socialiste, le Parti Communiste Français et le parti écologiste sont favorables au mariage et à l'adoption des couples homosexuels. Lionel Jospin (PS): "La procédure d'agrément ne saurait donner lieu à une discrimination à l'égard de personnes qui souhaitent adopter, au seul motif de leur orientation sexuelle. Je veillerai donc à ce que la procédure d'agrément respecte ces principes, en l'inscrivant dans la loi s'il le faut." (8 avril 2002)
 

Du côté du parti centriste, François Bayrou, président du MODEM ( autrefois Union pour la Démocratie Française ) considère que le mariage doit être réservé à l'union d'un homme et d'une femme. Pour lui, le seul équilibre pour un enfant, c’est donc un père et une mère. Par contre, il est d’accord pour une union civile de deux hommes ou de deux femmes à la mairie, et de prendre en compte la revendication des couples homosexuels pour transmettre leur patrimoine à leur conjoint en cas de décès. Par contre, il est absolument contre aux droit à l'adoption des couples homosexuels : "l'enfant aurait alors deux pères ou deux mères, ce qui est pour moi un risque de confusion grave ".    

Les hommes politiques venant de la droite sont opposés à l'homoparentalité. Lors de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy (Union pour un Mouvement Populaire ) défend la famille traditionnelle, celle d’un père et une mère. Il proclame que si le mariage homosexuel est légalisé en France, l'homoparentalité va être reconnue juridiquement. Pour lui, après, cela donnera une mauvaise image de la famille dans notre société.    

Les hommes politiques d’extrême droites sont absolument contre. Selon Jean Marie Le Pen, la famille représente le caractère central de la société, la famille doit se fonder exclusivement sur l'union d'un homme et d'une femme et donc accueillir des enfants nés d'un père et d'une mère. Il est opposé au mariage homosexuel et à l'adoption par des couples homosexuels. De plus, Le Pen avait eu des propos homophobes devant un parterre de chasseurs, dans laquelle le candidat Front national à la présidentielle aurait comparé "implicitement les homosexuels à du gibier". En comparant implicitement la communauté lesbienne, homosexuelle, bisexuelle et transsexuelle à du gibier, M. Le Pen n’a fait qu'attiser la haine.  

En conclusion, les partis politiques de droite sont très conservateurs aux valeurs de la famille, refusent le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, alors que les partis de gauche sont favorables. D’ailleurs selon l'Insee, en France, 34% des français de Droite sont pour le mariage des homosexuels contre 71% des français de Gauche . Nous constatons alors que les partisans de gauche sont plus ouverts que ceux de droite et suive leurs chefs politique. Cependant, il reste des exceptions, il se peut qu’un député ou ministre de gauche soit totalement contre l’homoparentalité ou inverse qu’un homme de droite ou d’extrême droite soit pour l’homoparentalité.

Le chanteur britannique Elton John veut adopter un petit orphelin ukrainien qu'il a rencontré dans le cadre d'un déplacement pour sa fondation contre le Sida. Après Madonna et Angelina Jolie, Elton John souhaite à son tour enfant adopter. Le chanteur a reconnu samedi que son projet risquait de se heurter à des obstacles bureaucratiques mais il a confié que ce petit bébé prénommé Lev lui avait "brisé le cœur". Le chanteur veut lui offrir un bel avenir à l'enfant. Elton John a expliqué qu'il avait souvent réfléchi à une adoption avec son compagnon de longue date David Furnish, mais qu'il y avait renoncé en raison de son âge 62 ans et de ses nombreux concerts et tournées. Mais il dit avoir changé d'avis en rencontrant Lev, dans le cadre d'un déplacement pour sa fondation contre le Sida, et souhaite offrir un bel avenir au jeune Ukrainien. Sachons que la Grande Bretagne a légalisé en 2002 l'adoption pour les couples homosexuels.

La ville de Mexico, administrée par la gauche minoritaire au niveau national, a autorisé lundi le mariage homosexuel, ce qui constitue une première en Amérique latine.

Les députés de l'Assemblée du District fédéral mexicain, autrement dit de la capitale, ont ainsi modifié l'article du code civil local qui spécifiait jusqu'à présent que "le mariage est l'union librement consentie entre un homme et une femme", a-t-on appris auprès de l'Assemblée. La ville de Mexico avait déjà autorisé l'union civile homosexuelle -et non le mariage- en novembre 2006. Le mariage entre personnes du même sexe n'est légal nulle part ailleurs en Amérique latine, même si leur union civile, à l'image du PACS (Pacte civil de solidarité) français, est reconnue dans plusieurs pays comme l'Uruguay et la Colombie ou l'Argentine. La Cour suprême de Buenos Aires doit se prononcer sur l'autorisation de mariage entre deux hommes donnée par un juge, et annulée par un autre début décembre. A Mexico, le mariage homosexuel a été approuvé "par 39 voix en faveur de la proposition, 20 contre et cinq abstentions", a confirmé Oscar Oliver, porte-parole du député de gauche Davi Razu, principal promoteur du projet. Une controverse a surgi ensuite à propos de l'adoption par des couples homosexuels, dont l'interdiction initialement mentionnée dans le texte a été retirée par la majorité de gauche de l'Assemblée. L'opposition conservatrice a annoncé qu'elle introduirait un recours. "Pendant des siècles, des lois injustes ont interdit les mariages entre blancs et noirs ou indiens et européens, on a interdit l'amour étranger (...) Aujourd'hui ces barrières ont disparu", s'est réjoui le député Victor Romo, du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche) du maire de la capitale, Marcelo Ebrard. Une centaine de partisans du mariage "gay" manifestaient paisiblement devant l'Assemblée pendant les débats, plusieurs couples homosexuels échangeant des baisers, ont constaté les photographes de l'AFP. "Il faut fêter cela. C'est un progrès social et culturel", a déclaré à l'AFP Antonio Medina, coordinateur de l'Agence mexicaine Notiese, spécialisée dans l'information sur les droits des homosexuels. "Nous espérons que les conservateurs ne vont pas tenter d'annuler le vote devant la Cour suprême", a-t-il ajouté. L'Assemblée du gouvernement du District fédéral compte 66 députés, dont 42 du PRD ou apparentés. Les débats ont été vifs entre la gauche et l'opposition locale de droite. "C'est un bobard du PRD à fins électorales", a dénoncé un communiqué du Parti d'action nationale (PAN) du président conservateur mexicain Felipe Calderon, minoritaire dans l'Assemblée de la capitale. Le PAN invoque la Loi fédérale de Sécurité sociale pour affirmer que "le conjoint est nécessairement du sexe opposé à celui de l'assuré". La ville de Mexico, qui avait déjà autorisé l'union civile homosexuelle -et non le mariage- en novembre 2006 et dépénalisé l'avortement en avril 2007, s'affirme ainsi à nouveau à la pointe des réformes, dans un pays très catholique et où l'Eglise s'oppose fortement à ces initiatives. Une vague conservatrice s'élève d'ailleurs actuellement dans le pays contre l'avortement, autorisé à Mexico alors qu'il est désormais passible de prison, jusqu'à 50 ans, dans la moitié du pay. Dans le reste du Mexique, l'avortement n'est possible qu'en cas de viol, d'inceste ou de danger pour la santé de la mère.

Les arguments en faveur de l'homoparentalité

- Le droit pour tous.

- Une famille homoparentale ne sont pas un fardeau psychologique et social qu'une famille monoparentale.

- Un enfant se construit non pas en fonction du sexe de ses parents mais bien en fonction du type d'éducation qu'on lui donne, de l'affection qu'on lui apporte et la qualité des repères qu'on lui apporte.

- Un enfant issu d'une famille homoparentale a autant de chances d'être lui-même homosexuel qu'un enfant issu d'une famille hétéroparentale.

Les arguments contre l'homoparentalité

- Le schéma classique de la famille veut qu'un enfant soit élevé par un papa et une maman. Un équilibre parental.

- Un enfant pour se constuire a besoin d'identifier ses deux parents biologiques.

-Un enfant qui vit dans une famille homoparentale va réellement souffrir du rejet de la société, une vraie discrimination pour l'enfant.

Ils filent le parfait amour... Enfin, presque : Emmanuel veut un enfant et pas Philippe... Pourtant, Emmanuel décide un jour de franchir le pas, au prix de perdre Philippe... Mais comment avoir un enfant quand on est homo ?

Grâce à ce film, les médias et le cinéma commencent à avoir un rôle important dans le changement de moeurs permettant de faire changer les mentalités. A travers ce film, la politique et les associations ne sont pas les seules interlocuteurs à être concerner par l'homoparentalité. En effet, cette sortie au cinéma a remis sur la table le débat sur l'homoparentalité.

Critique de ce film par plusieurs personnes :

"Excellent film qui ne tombe pas dans les clichés. Des acteurs qui jouent très bien et qui font passer de réels sentiments à l'écran. "

"Un beau film à découvrir, avec de bons sujets comme l’homosexualité (pas facile à aborder), comment votre entourage peut réagir, le célibat et le désir d’avoir un enfant. C’est à fois sensible, touchant et bouleversant. Même si il y’a un peu d’humour, le sujet principal est bien aborder. Lambert Wilson est excellent dans son rôle de gay prêt à tout pour être père, Pascal Elbé joue vraiment bien le rôle du gay bien viril et la belle Pilar Lopez de Alaya est touchante dans son rôle de mère porteuse. "